Hôpital Ignac Deen : Pourquoi Dr Awada doit partir
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 Ignace Deen , ce centre hospitalo-universitaire construit entre 1900 et 1901,  porta le nom de  Dr Noël Eugène Ballay. Il sera rebaptisé plus tard l’hôpital national Ignace Deen, du nom du médecin béninois, Dr Ignace Deen le 2 août 1968 à Kankan, lors de la Conférence nationale du Parti démocratique de Guinée (Pdg) sous la révolution culturelle et socialiste sous la  première République. Avec un  total de 433 travailleurs, et une capacité d’accueil de 480 lits,  ce grand édifice de santé est au bord de l’asphyxie, parce qu’il tue plus qu’il ne soigne.

Explication : les patients y sont  traités comme du bétail par les infirmiers et autre personnel  paramédical, qu’il faut supplier pour qu’ils consentent à faires leurs gestes de base. Ici, des locaux sont vétustes, sales, il n’y a ni  d’eaux ni d’électricité. Des médicaments sont en rupture de stock, des appareils qui ne marchent pas. Et au milieu de cette mer en furie règne  en maitre absolue Dr Awada. Ce médecin véreux,  directeur général est responsable de la vétusté d’ignace Deen  où plusieurs centaines de millions sont détournés par Dr Awada. Il   ne paye pas  les matériels et ne contribue même pas à l’assainissement  de l’hôpital. Un bilan mitigé.

L’hôpital national Ignace Deen qui bénéficie  du statut d’établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, ne répond pas aux normes d’un centre hospitalier de soin, où les malades peuvent séjourner.

On ne se croirait pas dans un hôpital lorsqu’on arrive à Ignace Deen. Ce grand centre hospitalier du pays qui accueille de milliers de personnes malades est transformé en lieu de commerce. Des chiens errants, des ordures  partout, des odeurs nauséabondes empêchent les malades de respirer la brise marine.

Ignace Deen brille par la médiocrité des médecins et infirmiers qui ont oublié l’éthique et la déontologie de leur métier

 Abdoul Latif Diallo

622 02 22 99 

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