Mamou : Le pont de Linsan sur le fleuve Konkouré devient un danger pour les usagers de la RN Kindia-Mamou
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Le pont, situé à la limite entre la Moyenne Guinée et la Basse Guinée sur le fleuve Konkouré, sur la Route Nationale (RN), Kindia-Mamou, se trouve aujourd’hui dans un état très critique à tel point qu’il représente un danger pour les usagers, a constaté le correspondant préfectoral de l’AGP à Mamou.

 

L’état de ce pont, construit depuis plus de 50 ans, à 55Km de la préfecture de Mamou, s’est fortement dégradé, devenant ainsi un danger permanent pour ceux qui pratiquent cette RN. En témoigne l’image.

 

C'est ce pont de Linsan sur le fleuve Konkouré, qui a permis de relier les villes de Kindia et Mamou. Actuellement très vieux et fortement dégradé, cet ouvrage de franchissement ne répond plus aux normes requises, encore moins aux attentes des usagers, car une seule des deux (02) voies est opérationnelle. C’est elle qui est utilisée par tous les usagers en provenance de Mamou pour Kindia et de Kindia pour Mamou. Une situation qui crée d’interminables bouchons sur les lieux.

 

La situation perdure, et beaucoup craignent que cette partie aussi ne cède. Chose qui devrait couper la circulation entre Kindia et Mamou, voire la Basse Guinée et la Moyenne Guinée.

 

Thierno Moudjitaba Bah, un chauffeur qui pratique ce tronçon, interpelle les autorités à tous les niveaux :

 

«Nous les usagers de cette Route nationale, nous demandons aux autorités, surtout celles en charge des Travaux publics, de se pencher immédiatement sur la situation de ce pont avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui, quand un camion passe, tout le pont se remue donnant l’impression qu’il va céder tout de suite».

 

Il a souligné : «C’est un ouvrage qui date des années de l’Indépendance. En Guinée, on ne pense pas au renouvellement des ouvrages, alors que chaque chose a une vie bien déterminée».

 

Aux yeux de certains observateurs, «si des travaux de réhabilitation de ce pont ne sont pas engagés dans les jours qui suivent, il risque de s’effondrer avant la fin de la saison des pluies qui vient de débuter».

AGP/02/06/018           AOS/ST