Le SNAESURS brandit la menace de la grève à partir du 2 janvier, le gouvernement guinéen sous pression
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Dans une missive adressée à la ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, le Syndicat national autonome de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNAESURS) met en garde contre le non-respect du protocole d'accord signé le 20 juillet 2023 entre le syndicat et le gouvernement guinéen.

Le SNAESURS exige avec fermeté que tous les homologues des Institutions d'Enseignement Supérieur (IES), des Centres de Recherche (CR), et des Centres de Documentation et d'Information (CDI) soient engagés dans la fonction publique, conformément aux termes du protocole d'accord. De plus, le syndicat demande la signature d'un arrêté conjoint relatif à la revalorisation des

primes liées aux grades des enseignants chercheurs et chercheurs d'ici le 31 décembre 2023, en stricte conformité avec les engagements pris lors de la signature du protocole d'accord.

L'organisation syndicale prévient que si ces exigences ne sont pas satisfaites dans les délais impartis, elle n'hésitera pas à lever la suspension de son mot d'ordre de grève générale illimitée à partir du 2 janvier 2024. Selon les procédures syndicales en vigueur, cette action se traduirait par l'arrêt total des activités dans toutes les IES, CR, et CDI du pays.

 

Le SNAESURS souligne que la grève ne sera levée qu'après l'obtention totale de toutes les concessions énoncées dans le protocole d'accord du 20 juillet 2023. Cette menace de grève met le gouvernement guinéen sous une pression accrue, soulignant l'urgence de résoudre ces problèmes pour éviter une perturbation majeure dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Saliou Keita