La loi sur l’usage des armes par les gendarmes : « A L’UFDG, on s’est abstenu de la voté » dixit Ousmane Gaoual Diallo. Le coordinateur de la cellule de communication de l’union des forces démocratiques de Guinée l’UFDG Ousmane Gaoual, s’est exprimé ce m
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Le coordinateur de la cellule de communication de l’union des forces démocratiques de Guinée l’UFDG Ousmane Gaoual, s’est exprimé ce matin chez nos confrères de lynx Fm sur une loi votée à l’Assemblée nationale par rapport à l’usage des armes non conventionnelles par la gendarmerie et la police pendant les manifestations pacifiques, le député a donné les raisons pour lesquelles son parti n’a pas voté cette loi.  

« A L’UFDG, on s’est abstenu de la voté. Il faut dire que la loi, dans la construction n’est pas le problème, elle a un usage clairement indiqué par la loi. Trois articles qui parlent de l’usage des armes par la gendarmerie dans les circonstances spécifiques : Lorsque la vie et l’intégrité physique des gendarmes sont menacés, lorsque la défense des lieux et des personnes dans le cadre des attaques terroristes … nécessite ; lorsqu’un fugitif qui quitte armé, qui avec prise d’otage est nécessaire ; lorsque quelqu’un est en fuite, disons un terroriste abord d’un véhicule et qui risque de menacer la vie des citoyens, des passants etc. ou lorsqu’il y a commission d’un meurtre, une prise d’otage avec assassinat ; voilà les cas dans lesquelles la loi précise l’usage des armes.» A t- il souligné

A partir du moment ou eux-mêmes poursuit-il, les forces de défenses et des sécurités ne font pas le discernement entre là où ils doivent prendre les armes de guerres, et là où ils ne doivent pas le faire et utiliser les armes conventionnelles. Ils tuent donc innocemment sans aucune enquête, sans aucune inquiétude.

« On ne peut pas voter une loi, même si elle est dans un cadre normal, mettre à leurs dispositions loi qui peut les servir de prétexte et de justification de toutes leurs bavures. Je peux vous dire un exemple : récemment la presse a rapporté qu’un prisonnier à Coronthy a essayé de fuir, il était 10h quand il a essayé de s’échapper, les gendarmes qui étaient derrière lui ont tiré sur ses jambes pour l’immobiliser. Alors que le gars est parti en fuite, il n’était pas armé, il n’a pas pris d’otage, il fouillait dans la rue, alors que les gendarmes auraient pu courir l’attraper ou mettre en place l’opération d’encadrement. En tout cas il y a un moyen de l’immobiliser sans tirer sur lui. » a expliqué le député de Gaoual.

Pour le député, voté ou pas une loi n’est un problème mais l’inobservation de la loi qui encourage les assassinats, c’est-ce qui est grève. Un gendarme dit-il, ou un policier, si vous lui donnez une telle loi, vous l’autorisez à tirer et avoir une base légale pour justifier, alors qu’il ne devrait pas le faire.

« La loi sur le maintien d’ordre existe et qui interdit clairement le port et l’usage d’arme de guerre à l’occasion des manifestations. Un gendarme qui vient pour un maintien d’ordre, il n’y a aucune disposition de la loi légale qui l’autorise à venir avec…. Parce que le fait de prendre l’arme de guerre et de venir au maintien d’ordre donne l’intention de l’utiliser. Dans le maintien d’ordre, la loi dit : les armes de guerre ne viennent pas. Donc quand vous quittez vous garnisons, vous allez pour le maintien d’ordre, vous ne devez pas venir armer » A t- il conclut sur cette question.

Algassimou Diallo