Dernière marche pacifique du FNDC : « Nous devons combattre ce pouvoir d'oppression par les moyens légaux » dixit Abdouramane Sanoh
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Ce lundi, 06 janvier 2020, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), mobilise dans le cadre d’une dernière marche dite de l’ultimatum, le cortège est parti de la Tannérie est arrivé à l’esplanade du stade du 28 Septembre à 15 heures 53 sans incident et les leaders présents ont à tour de rôle prononcés des discours qui ont mis fin à la manifestation, le coordinateur général du FNDC Abdouramane Sanoh, a appelé ses militants à se préparer pour lutter contre « le pouvoir d’oppression » de M. Alpha Condé.  

« Je voudrais donc dire à vous tous ici présent et à travers vous à tout le peuple de Guinée qui est le vrai propriétaire du pouvoir public ... Nous sommes en droit conformément à l'alinéa 4 de l'article 21 de notre Constitution Guinéenne de nous mettre à combattre. C'est à dire par les moyens légaux que les lois nous ont autorisées. Nous devons combattre donc ce pouvoir d'oppression. Et nous devons le faire pour rendre hommage à nos morts qu'ils n'ont pas hésité d'assassiner, mais aussi pour dire courage à nos frères et sœurs qui sont encore en prison comme Elie kamano à guekedou, à Farana à la maison centrale.... » a souligné le coordinateur Général du FNDC Abdouramane Sanoh.

Encourageant ses militants à ne pas lâché prise pour la bonne cause et les risques qui les attendent. « Et injustement nous serons en prison, nous serons embastillés, nous serons tués, ce cela la caractéristique fondamentale de la dictature de monsieur Alpha Condé, mais nous allons refuser par dignité, nous devons résister pour libérer la Guinée, nous devons résister pour arrêter le pillage de notre économie et de nos ressources publiques. Nous devons résister pour plus justice et pour l'indépendance de justice dans notre pays », galvanise -t-il.  

Alpha Condé n'est pas seul.  Poursuit-il, il est avec le président de la cour constitutionnelle qui s'est rendu complice, il doit démissionner. Kori kondiano dont le mandat est terminé depuis le 14 janvier 2019 doit démissionner, ces trois personnalités doivent désormais être dans ligne mûr de notre combat pour nous libérer les bandits qui le prend en otage 

« Préparer vous la lutte, ce sera longue. Dés qu'on annonce le 13, ça ne veut pas dire que c'est seulement le 13, il n'y aura pas de marche, il n'aura pas d'itinéraire on manifestera parce que ce pouvoir ne connais que de rapport de force », a t- il conclut.

Aïssatou Diallo