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Sandro Rosell
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Après une troisième défaite consécutive à l’élection présidentielle, confirmée par la Cour constitutionnelle, le principal opposant Cellou Dalein Diallo n’en démord pas. Il continue de revendiquer sa victoire, affirmant que le scrutin a été truqué. Après l’épuisement des recours légaux et sans député à l’Assemblée nationale, il reste déterminé à se faire entendre par la rue et dit ne pas croire aux appels à dialoguer lancés par Alpha Condé.

Cinq hauts cadres de votre parti ou de l’alliance qui vous soutient actuellement ont été mis sous les verrous en fin de semaine. Pourtant, le président Alpha Condé estime, lui, qu’il n’y a pas de « chasse aux sorcières », ce sont ses mots. Alors, de quoi s’agit-il, selon vous ?

J’ai été séquestré dans ma maison. Mes bureaux et mon siège sont toujours occupés par l’armée jusqu’à maintenant. Une répression sauvage s’est abattue sur mes partisans, faisant 48 morts. Beaucoup de blessés par balles, au moins 200, des arrestations, 350. Il n’arrive pas à digérer l’échec qu’on lui a infligé dans les urnes.

 RFI : Vous parlez de revanche. Est-ce qu’il y a une logique personnelle derrière tout cela ?

Cellou Dalein Diallo : Aujourd’hui, il aime dire qu’il a tué l’UFR [Union des forces républicaines]. Ce n’est pas vrai, mais ce qui est certain, c’est que l’UFDG [Union des forces démocratiques de Guinée] reste un grand parti. Et donc, nous n’avons pas d’inquiétude à cet égard. Je suis confiant dans l’avenir.

Propos recueillis par Carol Valade. RFI