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Depuis deux semaines, la capitale guinéenne, Conakry, est secouée par des séries de manifestations de rue, organisées par les enseignants contractuels non pris en charge par le Ministère de la Fonction Publique, de la Reforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration (MFP-REMA).

 

Ces enseignants disent protester contre leur non prise en charge par le MFP-REMA, qui vient de rendre publique les résultats du dernier concours de recrutement organisé au compte de l’Enseignement.

 

De l'autre côté, des élèves pour protester contre l'absence de ces enseignants dans les classes, chose qui affecte le déroulement normal des cours dans les écoles.

 

Selon le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), Dansa Kourouma, ces manifestations, qui commencent à embraser tout le pays, sont  provoquées par la mal gouvernance des Ministères de la Fonction publique et de l'Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A).

 

''Le ministère de l'Enseignement a été incapable de gérer cette situation. Tu ne peux pas engager d'autres personnes pour laisser ceux qui ont déjà les
mains à la pâte'', a dénoncé le président du CNSCG.

 

Il a ajouté : «Nous avons un problème de gouvernance dans ce pays, ça été dit d'améliorer le système éducatif par la qualification de la formation, donc de recruter toujours les formateurs des formateurs à travers l'Institut des Sciences de l'Education de Guinée (ISEG) de Lambanyi, spécialisé à la matière». Maintenant, qu'est-ce que l'Etat veut faire, a-t-il poursuivi.

 

Pour le président du CNOSCG, Dansa Kourouma, «il faut que les autorités mettent les discours à côté, et que les élèves arrêtent l'incivisme. Ils devraient mettre en place un comité pour discuter avec les autorités, mais l'injustice sociale amène toujours la désobéissance civile».

 

En tout cas, ces manifestations prennent une envergure inquiétante dans laquelle s'invite la pénurie de carburant et les délestages intempestifs d'électricité dans les quartiers de Conakry, plongés régulièrement dans le noir. Pour preuve, plusieurs quartiers ont également manifesté contre ces crises, tard le soir du lundi, 30 janvier, par des barricades sur les voies publiques.

AGP