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L’un des souvenirs  qu’Alpha Condé garde de la colonisation, fut le comportement de son directeur d’école en vers lui, lorsqu’il a voulu aller étudier à l’extérieur du pays dans les années 50. Le chef de l’Etat guinéen, raconte cette mésaventure dans le livre entretien avec François Soudan, intitulé ‘’Alpha Condé une certaine idée de la Guinée’’.

Au sujet des souvenirs d’Alpha Condé de la colonisation, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique pose celle-ci « Cette colonisation, comment vous, jeune guinéen la viviez-vous ? ».

« Je me souviens que lorsqu’on devait passer le certificat d’études, j’ai indiqué « externe » sur ma demande de bourse. Le directeur, qui s’appelait Rabel a dit : « Non, seuls les expatriés peuvent être externes. » « Et pourquoi donc ? » ai-je protesté. Il s’est alors dirigé vers moi, a rayé la mention et m’a giflé. Quand j’ai été admis j’ai refusé donc d’être interne au collège. Etant

un enfant des villes avec une famille, je ne voyais pas pourquoi je devais être interne. C’est ainsi que je me suis finalement retrouvé au séminaire, à l’école des Pères. Les colonisateurs avaient la volonté de montrer que les expatriés et nous étions totalement différents. Les expatriés avaient le droit d’être externes, pas nous. C’est l’un des souvenirs que j’ai gardé de cette époque », répond Alpha Condé, qui soulignera plus loin des divergences aussi à l’école des Pères.

« A l’école des Pères, vous étiez, dit-on, un élève brillant, mais turbulent, comme au foot. Vous confirmez ? », Rebondit François Soudan.

« Exact. Je ne m’entendais pas avec les prêtres, notamment le Père Fournel, parce qu’il voulait me faire jouer à un jeu que je ne pouvais pas accepter. Mon père et moi avons finalement estimé que le mieux pour moi était de partir. Comme ma sœur était en France, près de Toulouse, je l’ai rejoint », souligne l’actuel président guinéen.

« Quel jeu ? » Ajoute le journaliste.

« Fournel nous demandait d’espionner les autres pour son compte. Je ne pouvais pas accepter », renchérit Alpha Condé dans ses souvenirs d’écolier en Guinée.

Sadjo Diallo