Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 377 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Son témoignage filmé, où la jeune fille de 17 ans montrait des tatouages obscènes et des traces de brûlures de cigarettes sur son corps, avait suscité une vague de solidarité sur les réseaux sociaux et une pétition demandant «justice pour elle».

PHOTO ARCHIVES AFP

Agence France-Presse RABAT

L'UNICEF a affirmé mercredi que le cas de Khadija, une adolescente qui dit avoir été séquestrée et violée par un groupe d'hommes dans un village du centre du Maroc, n'était pas «isolé», et appelé à des «mécanismes de protection de l'enfance» dans ce pays.

Dans une vidéo diffusée le 21 août de façon virale sur Internet, Khadija, 17 ans, racontait avoir été kidnappée, séquestrée, violée et martyrisée pendant deux mois par des jeunes de son village.

Son témoignage filmé, où elle montrait des tatouages obscènes et des traces de brûlures de cigarettes sur son corps, avait suscité une vague de solidarité sur les réseaux sociaux et une pétition demandant «justice pour elle».

Évoquant le cas de l'adolescente, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), a déploré «l'absence d'un système intégré de protection de l'enfance au Maroc» dans un communiqué publié mercredi.

«Le cas de Khadija n'est pas isolé. Les différents tribunaux du royaume ont traité 5980 affaires de violence à l'encontre des enfants en 2017», souligne l'UNICEF.

Ce cas «alerte tous les intervenants de l'urgence de rendre rapidement opérationnel (...) les dispositifs territoriaux intégrés de protection de l'enfance», poursuit le texte.

Dans ce contexte, l'UNICEF demande que «les droits des enfants impliqués dans ce cas soient respectés, qu'ils soient victimes, témoins ou accusés».

Douze des agresseurs présumés de Khadija, âgés de 18 à 28 ans, ont été placés en détention préventive, notamment pour «traite d'être humain sur mineure», «viol», et «enlèvement et séquestration».

La victime et ses agresseurs présumés seront entendus à partir de jeudi par le juge d'instruction chargé du dossier au parquet de Beni Mellal (centre), a indiqué mercredi son avocat Ibrahim Hachane à l'AFP. Il a précisé que l'adolescente avait été soumise à une expertise médicale qui sera transmise au juge.

Source : http://www.lapresse.ca/international/afrique/201809/05/01-5195344-viol-collectif-au-maroc-lunicef-plaide-pour-des-mecanismes-de-protection-de-lenfance.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_afrique_289_section_POS1