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La défense de Mamadou Aliou Bah, président du parti MoDeL, hausse le ton. À Abuja, Me Pépé Antoine Lama et son équipe d'avocats ont officiellement saisi la Cour de justice de la CEDEAO, accusant l'État guinéen de violations répétées des droits fondamentaux de leur client, incarcéré depuis le 26 décembre 2024.

Selon les avocats, cette détention entre dans le cadre d’une affaire d’« offense et de diffamation » à l’encontre du chef de l’État, mais elle serait entachée d’irrégularités majeures. Me Lama dénonce une arrestation « arbitraire et contraire aux normes internationales », qui piétine les engagements pris par la Guinée en matière de droits humains.

« Nous avons plaidé la violation du droit à la liberté individuelle, de la liberté de réunion, d’opinion, d’expression, ainsi que le droit de ne pas faire l’objet d’une arrestation et d’une détention arbitraires », a déclaré l’avocat au micro de RFI.

La défense ne compte pas s’arrêter là. Son objectif : obtenir la libération pure et simple du leader politique, mais aussi envoyer un signal fort aux autorités de Conakry.

« Nous voulons que cette Cour rappelle à la Guinée le respect de ses engagements internationaux », a insisté Me Lama, appelant la juridiction ouest-africaine à intervenir rapidement.

Le verdict de la CEDEAO est attendu dans les prochains jours. En Guinée comme ailleurs, l’affaire est scrutée de près : au-delà du cas Mamadou Aliou Bah, c’est toute la question de la liberté d’expression et de la démocratie en période de transition qui est en jeu.

Amadou Diallo