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Il était une fois, sous les cieux fiévreux de Labé, une nuit où les corbeaux avaient décidé de quitter leur arbre pour aller s’attaquer... non pas à un fromage, mais à un journaliste.

Dans l’obscurité complice du 21 avril, des mains anonymes ont frappé à la porte — façon catcheurs masqués — du domicile familial de Sally Bilaly Sow, patron du site Guineecheek. Sauf qu’ici, pas de spectacle, pas de rigolade : juste la lâcheté grimée en acte de bravoure nocturne.

À peine l'aube levée, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG-Labé) est sorti de sa tanière comme un lion vexé. Un communiqué sec, tranchant comme une machette neuve, a jailli : « attaque lâche et inacceptable ! » ont-ils rugi, en rappelant que s’en prendre à un journaliste, c’est comme tenter d’éteindre un volcan avec une louche.

Le SPPG-Labé, drapé dans son manteau de dignité, n’a pas mâché ses mots : « Quand on touche à un micro, c’est à la démocratie entière qu’on fait les poches ! » tonne Mohamed Samoura, qui signe ce cri du cœur sur papier officiel. Parce qu’après tout, que serait un pays sans journalistes ? Un navire sans boussole, ou pire : un plat sans piment.

L’heure est grave : le syndicat exige des autorités une enquête « indépendante » — pas une enquête en claquettes et boubou du dimanche. Il faut des inspecteurs aux semelles de vent, des juges avec des yeux de lynx, pour retrouver les apprentis sorciers de l’ombre.

Mais surtout, le SPPG-Labé tend une main de velours (et un poing d’acier) à Sally Bilaly Sow et à toute la bande de Guineecheek. Solidarité sans condition, comme une couverture chaude dans une nuit d'orage.

Car au fond, ce qui s’est passé à Labé n’est pas une simple bagarre de perron. C’est un message : « Taisez-vous ou on vous fera taire ! »
Et face à cela, il n’y a qu’une réponse : écrire encore plus fort, éclairer plus loin, rire plus haut.

La Guinée a besoin de ses journalistes comme la forêt a besoin de ses ruisseaux.
Bâillonner la presse ? Ce serait comme interdire aux manguiers de donner des fruits !

Alors oui, à Labé, la colère gronde. Et de cette colère naîtra, espérons-le, une pluie de justice.

Parce qu’au royaume de la plume, même les vents les plus furieux finissent par céder devant l’encre des mots.

Alpha Amadou Diallo