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Conakry – La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a tenu, ce lundi 5 mai 2025, une audience à huis clos pour statuer sur la demande de mise en liberté provisoire de Kabinet Sylla, ancien intendant à la présidence sous le régime d’Alpha Condé. Une séance confidentielle, organisée à la demande du ministère public, dans un dossier toujours marqué par des revirements judiciaires.

Kabinet Sylla, personnage-clé de l'ancien pouvoir, est poursuivi pour corruption depuis novembre 2022. Un premier non-lieu lui avait été accordé en août 2023 par la chambre d’instruction. Mais cette décision fut rapidement annulée à la suite d’un appel introduit par le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré.

Depuis, l’affaire a pris une nouvelle tournure. Le parquet est parvenu à faire inculper Kabinet Sylla pour un détournement présumé de quatre millions de dollars. Plus de trois ans après l’ouverture de la procédure, le dossier n’a toujours pas été jugé sur le fond.

L’audience de ce lundi visait à trancher sur une éventuelle remise en liberté provisoire de l’ancien haut fonctionnaire, actuellement détenu dans l’attente de son procès. Les débats se sont déroulés à huis clos, officiellement pour des « impératifs de confidentialité », selon le ministère public.

À la sortie, le silence était de mise. Aucun communiqué officiel n’a été publié, et les acteurs du dossier se sont montrés discrets. Contacté par la presse, Me Almamy Samory Traoré, avocat de la défense, s’est contenté de déclarer : « Je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé dans la salle, parce que l’audience s’est tenue à huis clos. Donc, je ne parle pas de ça. Je ne peux pas dire publiquement ce qui a été dit à huis clos. »

Le parquet, de son côté, a également refusé tout commentaire.

Saliou Keita