Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 654 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Onze adolescentes, dont une portée disparue depuis mars, retrouvées séquestrées dans des conditions inhumaines. Trois suspects présentés par la DCPJ.

La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a présenté, ce jeudi 8 mai, trois individus soupçonnés d’avoir orchestré l’enlèvement et la séquestration de onze jeunes filles dans la région du Grand Conakry. Cette opération fait suite à une enquête déclenchée après la disparition signalée de Saran Sidibé, 17 ans, par son père adoptif, Mory Sangaré, le 5 mai dernier.

Selon la capitaine Rama Baldé, chargée de communication à la Direction Générale de la Police Nationale, l’affaire a pris un tournant inquiétant lorsqu’un appel anonyme a réclamé une rançon pour la libération de la jeune fille, disparue depuis le 4 mars. Les investigations menées par la police ont conduit à une maison à Simbaya, dans la préfecture de Dubréka, où les forces de l’ordre ont retrouvé onze mineures séquestrées ainsi que quatre tenues militaires suspectes.

Les témoignages recueillis sur place, notamment celui de Saran Sidibé, ont permis de faire le lien direct avec les trois suspects : Youssouf Camara, Sékou Touré et Moussa Traoré, alias "Lasso". Les victimes décrivent des conditions de détention alarmantes : isolement, violences physiques et psychologiques, et privations sous la constante menace de leurs ravisseurs.

Youssouf Camara, l’un des principaux mis en cause, nie les accusations et affirme que la jeune fille l’a rejoint de son plein gré :
« C’est elle qui m’a invité à Conakry. On a décidé ensemble de demander de l’argent à ses parents. Si elle se rétracte aujourd’hui, seul Dieu peut juger », a-t-il déclaré face aux enquêteurs.

Malgré ses dénégations, les charges retenues sont lourdes : enlèvement, séquestration, viol, et détention illégale d’équipements militaires. La DCPJ poursuit ses investigations pour démanteler un possible réseau criminel plus vaste.

Saliou Ketia