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Le Premier ministre guinéen, Bah Oury, a réagi à la 103e place qu’occupe la Guinée dans le classement 2024 de Reporters sans frontières (RSF). Une position peu flatteuse, mais que le chef du gouvernement replace dans le contexte d'une "grande mutation sociétale" en cours dans le pays.

Interrogé sur le recul de la liberté de la presse en Guinée, tel que souligné par RSF, Bah Oury refuse d'y voir un simple indicateur d’un déficit démocratique. Pour lui, la Guinée traverse une étape charnière de son histoire, marquée par des "changements structurels" profonds.

« La question de la liberté est complexe. Ce n’est pas la normalité qui définit la démocratie. Nous vivons une période historique majeure, une transition sociologique de grande importance », déclare-t-il sur le plateau de NCI.

Face aux critiques, le Premier ministre évoque les résistances naturelles au changement : « Il y a des esprits qui tiennent au statu quo, c’est humain. Cela provoque des frictions, mais elles s’atténueront avec le temps ».

Une transition revendiquée, malgré les secousses

Bah Oury admet que la Guinée a connu des "secousses telluriques d’une forte intensité", allusion aux troubles politiques, sociaux et médiatiques de ces derniers mois. Mais il se veut rassurant : la société guinéenne, selon lui, est aujourd’hui « apaisée » et reconnaît « les efforts de réconciliation et de cohésion nationale ».

Le chef du gouvernement promet l’avènement progressif d’un État démocratique et stable, avec des institutions solides, capables d’incarner les aspirations des citoyens.

« Nous construisons un État qui protégera ses citoyens et assurera un développement économique équitable. C’est la direction que nous avons prise », insiste-t-il.

Une pique aux détracteurs : « Les tonneaux vides font plus de bruit »

Réagissant aux critiques récurrentes de certains acteurs politiques et de la société civile, Bah Oury estime que « quelques intérêts » opposés à cette transition tentent de faire entendre leur voix de manière disproportionnée.

« Les tonneaux vides font plus de bruit que les tonneaux pleins », lâche-t-il, citant une métaphore pour minimiser l’impact des critiques face à ce qu’il considère comme un processus de transformation profonde du pays.

Alpha Amadou Diallo