Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 529 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Le Général Jérôme Pellistrandi, docteur en histoire et rédacteur en chef de la revue Défense nationale, alerte sur l'inévitable temps qui passe. L’hiver approche et va jeter un froid sur les positions sur le front.

Selon l’expert, les frappes russes (236 missiles et drones) lancées sur 15 régions d’Ukraine à la fin du mois d'août, sont une punition infligée aux Ukrainiens, la Russie ne parvenant pas à se frayer un chemin vers la victoire sur le champ de bataille. “Vladimir Poutine veut punir l’Ukraine ! « La Russie ne parvient pas à gagner sur le champ de bataille, donc il s’agit aujourd’hui de punir les Ukrainiens en menant des frappes sur l’ensemble du territoire. Les infrastructures énergétiques sont particulièrement visées, avec pour objectif de briser l’effort de guerre ukrainien. »

Jérôme Pellistrandi revient également sur le rapport de force entre les deux camps ennemis et sur la progression de Moscou dans le territoire ukrainien, malgré l'offensive lancée sur le sol russe. L’armée russe avance « dans le Donbass et se rapproche désormais de Kramatorsk, la grande ville de 100 000 habitants. L’objectif aujourd’hui est de gagner un maximum de terrain avant l’hiver. Il reste deux mois « utiles » avant les pluies de l’automne qui vont figer les manœuvres militaires, d’un côté comme de l’autre. Chaque camp essaye donc de marquer des points le plus rapidement possible. Il y a aussi un calendrier politique et géopolitique, avec les élections américaines du 5 novembre. »

Du côté ukrainien, le docteur en histoire précise que les forces ukrainiennes sont réalistes dans leurs objectifs et ne désirent pas aller jusqu’à la capitale russe. « L’idée est d’avoir le plus d’atouts en main pour arriver en position de force le jour où des négociations seront enclenchées entre les parties. Toute la difficulté est de savoir jusqu’où l’armée ukrainienne peut s’installer dans la profondeur. »

Et d’ajouter que « d’un point de vue général, cette percée ukrainienne est une humiliation pour Vladimir Poutine, dont « l’opération spéciale » enclenchée en février 2022 ne s’est jamais déroulée comme prévu. » 

Source : by Kremlin.ru