Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 713 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Ces dernières années, les cas d’espionnage se sont multipliés, mais ils concernaient jusqu’ici surtout des militaires taïwanais actifs ou retraités recrutés par Pékin. Cette fois, c'est l’entourage politique du président, pourtant fermement opposé à un rapprochement avec la Chine, qui est touché.

Conseillers politiques, directeur adjoint de l’Institut pour la démocratie ou encore assistant au Conseil national de sécurité : le profil des membres expulsés pour espionnage varie, mais tous ont travaillé pour le DPP, le parti présidentiel avant d’être arrêtés les uns après les autres depuis février 2025.

Le Parti démocrate progressiste (DPP) a indiqué que son comité central d'évaluation avait décidé à l'unanimité d'adopter cette mesure pour « sauvegarder la discipline du parti et la sécurité nationale ». « La situation internationale actuelle est difficile et <a href="https://www.rfi.fr/fr/tag/taïwan/" target="_self">Taïwan</a> est confronté aux menaces du parti communiste chinois », a déclaré le DPP dans un communiqué. « Les actions de ceux impliqués dans ces cas (d'espionnage) ont non seulement violé les lois de notre pays, mais ont aussi clairement violé la discipline et les valeurs fondamentales de notre parti », ajoute le DPP.

Des cas d'espionnage pas nouveaux

Un ancien assistant du secrétaire général du conseil national pour la sécurité, Joseph Wu, à l'époque où il était ministre des Affaires étrangères, figure parmi les accusés. Une personne dont l'identité n'a pas été dévoilée ayant travaillé pour le président Lai fait également partie des personnes mises à la porte par le DPP, selon Central News Agency, l'agence semi-officiel de l'île.

Leur travail d’espionnage pour le compte de Pékin consistait à livrer des informations confidentielles comme les déplacements du président, les détails des réunions politiques organisées... Bref, suivre de l’intérieur les faits et gestes du parti en échange de plusieurs milliers d’euros.

Les cas d’espionnages pour le compte des services de renseignements chinois à Taïwan ne sont pas nouveaux, mais jusqu’ici la Chine semblaient viser en priorité l’armée taïwanaise avec des militaires en services ou retraités. Ces espions membres du DPP confirment que l’influence de Pékin s’exerce jusque dans l’entourage du président Lai Ching-te.

Rfi