Ce 7 mai, un souffle nouveau a traversé l’axe Hamdallaye-Kagbelen. Non pas un vent de fracas ou de fumée, mais une brise d’espérance, portée par les mots et les promesses d’un projet : celui de la paix, enracinée dans le cœur battant de la jeunesse.

Devant une assemblée attentive, la voix de Kristèle Younès, coordinatrice résidente des Nations Unies en Guinée, a résonné comme une incantation : « Cette zone n’est pas qu’un théâtre de tensions, c’est un terreau d’espoirs. Ici vivent des jeunes capables de transformer leur destinée, de faire jaillir la lumière des fissures de l’histoire. »

Pourquoi ici ? Pourquoi eux ? Parce qu’ils sont les veilleurs de demain, les bâtisseurs d’un dialogue neuf, capables de métamorphoser la colère en énergie créatrice, les divisions en passerelles de réconciliation.

Car, au-delà des frontières visibles, c’est l’âme même de la Guinée qui vibre dans cette jeunesse majoritaire. Et sans elle, aucune paix véritable ne pourra éclore. Sans elle, aucun avenir durable ne pourra se dessiner.

Aux côtés de la coordinatrice, la représentante adjointe de l’UNICEF, Alessia Turco, a, elle aussi, levé le rideau sur une vision nouvelle : celle d’un projet qui place les jeunes au centre de la scène. Un projet qui crée des havres de dialogue, des lieux sûrs où l’écoute remplace l’affrontement, où les autorités, les forces de sécurité et les jeunes se retrouvent non plus en adversaires, mais en partenaires.

Et dans ce paysage d’espérance, les jeunes femmes trouvent enfin la place qui leur revient, reconnues, valorisées, appelées à se tenir debout parmi les artisans de paix.

L’axe Hamdallaye-Kagbelen n’est plus une fracture, mais un front de lumière. Un territoire où, désormais, l’avenir s’écrit à voix jeune.

Alpha Amadou Diallo