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Le procès de Mamadi Camara, ex-ministre de l’Économie et ancien haut fonctionnaire, n’en finit pas de s’enliser. Ce lundi 19 mai, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a une nouvelle fois reporté l’audience, fixant la reprise au 16 juin. En cause : l’absence du rapport de contre-expertise tant attendu.

Commandé par la justice au cabinet international GRANT THORNTON sur décision du juge Yagouba Conté, ce document est censé faire la lumière sur de lourdes accusations : détournement de deniers publics, corruption, blanchiment d’argent et enrichissement illicite. Mais malgré le mandat officiel, la pièce centrale du dossier ne figure toujours pas dans le dossier d’instruction.

Initialement attendu pour le 2 juin, le rapport aurait pu permettre à la défense de contester l’expertise financière initiale. Son absence bloque toute avancée dans cette affaire hautement sensible, révélatrice des lenteurs et des dépendances du système judiciaire.

La CRIEF, déjà sous pression dans ce dossier emblématique de la lutte contre l’impunité financière, se retrouve donc contrainte de patienter. Une fois de plus, l’issue du procès reste suspendue à un document qui tarde à voir le jour — au risque de fragiliser toute la procédure.
Les faits reprochés à Mamadi Camara :

  • Détournement de fonds publics
  • Corruption
  • Blanchiment d’argent
  • Enrichissement illicite

Aziz Camara