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Des prisonniers politiques en Guinée, on n’arrête pas d’en compter. Et le plus célèbre d’entre eux demeure Faya Millimono.

 

Chaque jour qui passe et à force de mieux s’organiser pour freiner la locomotive du troisième mandat d’Alpha Condé, le peuple qui aspire à l’alternance se retrouve frappé et/ou embastillé. Il suffit seulement d’arborer un T. Shirt au slogan hostile au système mafieux et criminel en place pour en payer le prix.

 

Faya Millimono est dans une prison à ciel ouvert. Interdit de tout et partout sur le territoire national et à la merci d’un doyen de juge qui ne doit sa pérennisation en place qu’en opérant des actes peu catholiques. De nos jours, ce juge dispose du droit de sortir, de se mouvoir et d’agir de FM. Heureusement qu’il ne peut pas disposer de sa force et de son droit de penser. Mais jusqu’où ira-t-il ?

 

À l’allure où vont les choses, le risque de dérive est énorme et interpelle chacun en ce qui le concerne. Nous devons arrêter ce pouvoir par tous les moyens. Le rassemblement, les manifestations sont des droits constitutionnels qui nous sont retirés, alors que devant,nous manquons totalement de justice indépendante et fiable. Le peu de magistrats intègres dont nous disposons sont placés sous la coupe de ceux qui sont les moins recommandables. La police, la gendarmerie n’ont, jusqu’à date, d’yeux et d’oreilles que pour le système en place. Obéissance aveugle. Jusqu’à quand ?

 

Après Faya Millimono, à qui le tour ? La question mérite d’être posée quand on sait les méthodes dictatoriales qui procèdent toujours à la politique d’élimination un par un.

 

Mais ce qui est sidérant, la protestation se limite à FM. Les autres cadors de l’opposition qui jouent inconsciemment et avidement en même temps le jeu du pouvoir ne se bougent pas. Il laisse FM dans la gueule du loup tout simplement parce qu’ils ne voient pas plus loin que Le Soleil qui se couche. Ils retrouvent en FM l’ennemi de leur gagne-pain. Pendant ce temps, ils oublient qu’après Faya ce sera un d’entre eux et bientôt même.

 

Le néo front qui vient de naître et qui est composé de taupes et de potes doit procéder d’abord à son épuration en vue de se débarrasser des mauvais grains et ensuite baliser le plus rapidement possible des actes concrets à mener. Le Front doit inscrire dans ses priorités : 

 

1)les attaques à la place de la défense. N’attendons pas que le système se mette en branle pour réagir. Agissons maintenant. Levons-nous. Tout est clair maintenant.

 

1.     La défense de tous les détenus et potentiels détenus car aucun ne doit être abandonné dans cette lutte.

2.     La sensibilisation/mobilisation de fonds et de forces humaines 

3.     Constituer des groupes d’actions efficaces en termes d’organisation, de stratégies politiques et de communication afin de bien tout planifier et aussi véhiculer les messages

4.     Multiplier les contacts avec les pays démocratiques africains surtout dont les responsables seront intransigeants vis à vis du pouvoir de Conakry ...

 

Faya Millimono ne doit pas rester un prisonnier politique dans ce pays et personne d’autres également. Autant la noblesse du combat est indéniable, autant la nécessité de l’action est immédiate. Les Dalein, Sidya, Kouyaté doivent montrer à la jeune garde que nous avons tous un combat commun que nous devons tous réussir au risque de tous mourir ensemble.

 

La détermination doit être à la hauteur de l’enjeu, du défi.

 

Le peuple de Guinée, après les messages venus du Burkina Faso, de l’Algérie et du Soudan tout récemment, doit à son tour écrire l’histoire de la démocratie guinéenne sur du marbre. Nous avons en majorité un rêve à enchanter : celui d’avoir un pays où alternance ne signifie pas remplacement de cadavres. Le président doit remettre les insignes présidentiels à son successeur. Ceci est un impératif pour que l’on se dise que la Guinée aussi est démocratique car elle en est encore très loin. Travaillons pour placer le pays parmi les nations fréquentables et où les libertés ne se verront pas confisquées au gré de l’humeur d’un homme au mépris des lois de la République.

Liberté pour Faya Millimono qui est dans son droit constitutionnel de manifester. Liberté totale aussi pour tous ceux-là qui sont arrêtés.

 

Plus jamais, la main d’un policier ou gendarme sur un manifestant contre ce projet diaboliquement orchestré en vue de maintenir au pouvoir un homme qui a juré, de surcroît par deux fois, de faire seulement deux mandats et s’en aller.

Plus que jamais déterminé, le peuple doit vaincre ce projet satanique.

 

Boubacar Barry

Pour une Guinée démocratique.