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Possible rapprochement entre l’ANAD, l’UFR et PEDN de Lansana Kouyaté pour dit-on lutter contre la mal gouvernance, la dictature et la violation des droits humains. C’est le remeurs qui a fait couler l’ancre et la salive dans la cité en ce début de semaine. Invité par nos confrères de FIM FM, ce mardi, 30 août 2021 pour éclairer les lanternes des citoyens. Le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) confirme l’existence de la démarche, selon lui, elle vise à rapprocher les trois entités supposées êtres les grandes partis (l’ANAD, les partis politiques membres du FNDC, dont l’UFR et PEDN).

Pour Cellou Dalein Diallo même si cette initiative ne vient pas de lui, elle est quand même salutaire, la démarche va permettre de rassembler les plus grand partis politiques et la société civile pour former une forte coalition contre la dictature, contre la délinquance électorale, contre la violence récurrente de la violation des droits humaines et lutter pour la libération des prisonniers politiques. Interview.  

Bonjour M. Diallo : On apprend que vous seriez en phase de vous rapprocher un peu plus sur le plan politique les autres anciens premier ministre qui sont : M. Sidya Touré et M. Lansana Kouyaté et de l’autres côtés, on apprend que ce rapprochement ne serait pas de l’avis de tout le monde au sein de l’ANAD. Qu’en est-il réellement ?

Effectivement il y a des pourparlers qui ont été engagés entre les partis politiques membres de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC à savoir le parti de M. Aliou Bah le MoDel, le parti de Lansana Kouyaté le PEDN et le parti de l’ancien premier ministre M. Sidya Touré de l’UFR. Ce pourparler continue pour voir quel type de coopération on peut développer entre les partis de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC, c’est une réalité. Mais dire que certaines parties de l’ANAD ne sont pas d’accord, ce n’est pas du tout vrai. Il faut dire qu’il n’y a aucune divergence

à cet égard. Lorsque la démarche des facilitateurs a été déclenchée, nous avons été saisis. Nous nous sommes réunis au sein de l’ANAD pour savoir qu’est-ce qu’on fait et c’est à l’unanimité qu’on a décidé de discuter. 

Vous parlez des facilitateurs qui sont-ils ces facilitateurs ?

L’initiative ne vient de nous. Lorsqu’au niveau de l’ANAD, on s’est retrouvé pour savoir quelle suite donnée à la démarche des facilitateurs, on a estimé qu’on pouvait discuter avec eux pour savoir qu’est-ce qui est possible d’établir comme coopération entre les partis politiques de l’ANAD et les partis politiques membres du FNDC. C’est dans ce cadre que les discutions ont commencé et voilà nous n’avons pas fini mais on a estimé qu’on pouvait dans certains domaines développer une coopération pour barrer la route à la dictature.

A part une bipolarisation assez marquée au sein de l’électorat guinéen, on le constate d’ailleurs depuis 2021, les élections de 2013, les communales qui ont suivie même la présidentielle passée, c’est presque moitié moitié, c’est presque du 50, 52% contre 48% sur le terrain aujourd’hui en Guinée. Quel était le besoin de l’ANAD qui avait, elle choisit d’aller à la dernière élection présidentielle de retourner vers les anciens premiers ministres ou vers les autres partis politiques qui avaient divorcés de vous il y a peine quelques mois quant à votre stratégie ?  

Je rappelle que ce n’est pas une initiative de Cellou Dalein, mais Cellou Dalein avait aussi appelé au rassemblement pour former une forte coalition contre la dictature, lutter contre la délinquance électorale, lutter contre la violence récurrente de la violation des droits humaines, lutter pour que les prisonniers politiques soient libérés, lutter pour que les victimes de la violence de la répression des manifestation du FNDC mais aussi des victimes de la violence électorale pour que tous ceux-ci puissent avoir droit à la justice et à la réparation. D’abord à la reconnaissance ensuite à la justice et à la réparation.

Donc on a identifié un certain nombre d’objectif qu’on pourrait partager. On a dit qu’il serait bon dans la lutte pour la défense de ses valeurs, pour la défense de ces victimes ou pour la défense de la constitution et pour la défense de nos intérêts politiques. Qu’on pourrait naturellement conjuguer nos efforts et essayer de coordonner nos actions dans la lutte contre la dictature ; parce que nous avons en commun le fait que le pays est dans une crise grave qui est né de l’obstination d’Alpha Condé de s’octroyer un troisième mandat et de violer la constitution et son serment et tout chose que nous partageons.

On a eu de divergence ou de conflit dans la réalité d’aujourd’hui. Nous ne reconnaissons pas le double scrutin. Nous ne reconnaissons pas le Hold Up électorale du 18 octobre 2020 et que la situation qui prévaut aujourd’hui en Guinée marqué par une course de l’enrichissement illicite au détriment de l’amélioration des conditions de vie de la population. Qu’on pourrait mettre nos énergies et nos intelligences ensemble pour lutte contre ça. Ça ne signifie pas que nous étions d’accord sur tout, mais au moyen nous étions d’accord sur un certain nombre de choses.

Est-ce que nous confirmez qu’il n’a aucun malaise au sein de l’ANAD ?

Il n’y a aucun malaise, aucune divergence à l’UFDG ni à l’ANAD. Nous avions fait une réunion ordinaire de l’ANAD hier. Tout le monde était là. On était surpris de voir dans la presse qu’il y avait un risque d’implosion, qu’il y avait de divergence, de malaise. Lorsque la démarche comme je vous l’avais dit a été mené, nous nous sommes retrouvés pour faire le point.  Moi, je suis particulièrement attaché à cette ANAD et je veille à ce que personne ne soit frustré. L’initiative ne vient pas de moi, mais j’ai eu le mandat à un moment donné de discuter. L’ANAD dérange parce que les gens ont pris leur rêve pour une réalité.  

Souvenez-vous, le jour de la signature de cette charte de l’ANAD Alliance politique, on a arrêté deux des leaders M. Bogola Haba dit Bogosse et M. Yaya Diallo. Certainement les gens prennent leurs rêves pour la réalité. Il y a aucune divergence, aucune crise au sein de l’ANAD. Ceux qui sont du FNDC ne vienne à l’ANAD. Nous, on ne vient pas au FNDC. On essaye de voir les partis politiques qui sont membres de ces deux institutions, si on peut envisager de coopérer et parfois d’agir ensemble en fonction de circonstance pour défendre les valeurs dont nous partegeons.

J’ai une certaine confusion quand vous dites les partis membres de l’ANAD et les partis membres du FNDC, est-ce qu’il y a des partis au sein de l’ANAD qui ne sont pas membres à date du FNDC en esprit ou en participation aux réunions ?

En ma connaissance, il y a trois partis identifiés au sein du FNDC. C’est les partis que j’ai cités : le MoDeL, le PEDN et l’UFR. Au niveau des débats qu’on a eu, c’était trois partis qui étaient aussi présent puisqu’on a une réunion virtuelle. Nous on a dit : qu’est-ce qu’on fait ? On répond quoi face à la démarche. Il était pratiquement dans l’unanimité… on a besoin d’avoir un rassemblement aussi large que possible. S’ils sont d’accords, s’ils ne reconnaissent pas le 3ème mandat, s’ils ne sont pas d’accord du Hold up du 18 octobre, s’ils ne sont d’accord des violences récurrente des droits humains, s’ils ne sont pas d’accord avec les interdictions de manifester, s’ils ne sont pas d’accord avec une série de violation de la constitution et des lois de la république et des exactions commises parce que je dois rappeler qu’ont aujourd’hui 90 prisonniers qui croupissent parce qu’ils ont lutté contre le troisième mandat. Vous connaissez le cas de : Foniké Manguet, d’Etienne Soropogui, d’Etienne Haba (bogosse) et d’Abdoulaye Bah, Esmaël Condé, Mamadi Onivogui, Sorel Bangoura….

Est-ce vous croyez sincèrement à la possibilité que cette démarche aboutisse quand on connait la position de Lansana Kouyaté vis-à-vis des positions que vous avez eu à prendre au grand moment de la vie politique de notre pays, on ne parle pas de Sidya Touré ?

Je ne sais pas si ça va aboutir. On ne sait jamais si son projet va aboutir. Nous avons réussi de la part des facilitateurs une proposition. Je vous ai dit : on a examiné, on a dit bon ! si on peut être d’accord sur un certain nombre de choses, chacun restant dans son entité mais qu’on a un accord de coopération qui nous permet de nous mobiliser ensemble contre la mauvaise gouvernance, contre la délinquance électorale, contre la violence récurrente des droits humaines. Il n’y a pas de problème.

Du côté de l’UFR, du PEDN et du MoDeL comment est-ce que cet élan qui est amorcé par des facilitateurs est perçu ?

Ils sont d’accord sur les principes de nous rassembler, d’élaborer un accord de coopération, un protocole d’accord qu’on puisse lutter en temps contre la cherté de la vie, lutter ensemble contre la violation des droits humaines, lutter ensemble pour la libération des détenus politiques, ils sont d’accord jusque-là.

Il y a un fait, c’est que vous êtes d’accord sur l’essentiel, mais ce qui vous a séparé il y a un an, c’était quant à la stratégie des uns et des autres. Le FNDC ne voulait pas se rendre à cette consultation présidentielle, vous et les partis de l’ANAD. Le FNDC c’est d’abord la société civile et quelques parties de l’opposition ; si l’UFR, Le MoDeL et le PEDN sont prêts à discuter avec vous, quand n’est-il de la branche de la société civile du FNDC incarné par M Abdourahamane Sanoh, Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno ?

Même au niveau du FNDC, les gens pensent que parfois les politiques ont de besoins qui ne sont pas ce de la société civile. Eux-mêmes je crois, ils veulent donner une marge de manœuvre aux partis politiques parce qu’il y a des aspects qui sont strictement politiques : si on parle d’élection, si on parle du fichier.

Je comprends en ce qui concerne la démarche avec la bénédiction de certains membres du FNDC de la société civile que vous avez citée, certains font partie des facilitateurs, mais ils n’ont pas de problème. Moi, je dis. La divergence comme vous l’avez dit est née de notre participation aux élections. Aujourd’hui il y a des enjeux aussi nouveaux ; évidemment c’est des partis politiques agrées, nous sommes de guinéens. C’est sûr, il y en a des divergences sur certaines questions, mais on a une série d’objectif que nous partageons. Une préoccupation que nous partageons.

Quand n’est-il de retour des manifestations, est-ce que c’est l’une des Stratégies à l’étude dans le cadre de ce rapprochement ? est-ce que vous êtes en train de travailler à rassemblement toutes les forces de l’opposition pour éventuellement revenir aux manifestations des rues ?

C’est forcément envisagé qu’on organise les manifestations ensemble puisque c’est un droit constitutionnel. Pour l’ANAD, nous sommes en train d’implanter nos antennes dans toutes les préfectures de la Guinée et dans toutes les communes de Conakry. C’est d’ailleurs l’objet de notre réunion ordinaire hier, c’était de faire le point sur l’implantation de nos antennes à l’intérieur du pays et ce travail avance à merveille. Le jour où nous allons lancer le mot d’ordre, il faut que toute la Guinée se mobilise. Et je sais que nos partenaires des partis politiques membres du FNDC sont de la disposition pour reprendre les manifestations communes.      

Une synthèse d’Algassimou Diallo