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Lors de la deuxième revue de performance du portefeuille pays de la BAD au titre de l’année 2019, tenue ce mercredi à Conakry, le responsable du groupe de la BAD a indiqué que les engagements de la BAD s’est accrue pendant ces dernières années.
Selon Léandre Bassolé, de 2015 à 2019, les engagements, ont été multiplié par trois, passant ainsi de 180 millions à 568 millions de dollars US. « Ce montant est principalement consacré au niveau des secteurs de l’énergie et des transports », a-t-il indiqué.
A date, il faut rappeler que le portefeuille actif du groupe de la Banque Africaine de Développement en Guinée comprend vingt (20) opérations avec un total d’engagements de 417,02 millions d’Unité de Compte, réparti comme suit : 340,69 millions d’UC pour le secteur public (8 projets nationaux et 10 projets régionaux) et 76,34 millions d’UC pour le secteur privé (2 projets).
« Je reste confiant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour s’assurer que les différents projets et programmes et les engagements avec le groupe de la BAD, puissent être exécutés dans les délais et surtout dans l’intérêt pour le bien des populations », lance Léandre Bassolé.
A en croire Famoudou Kourouma, directeur national des investissements publics, le taux de décaissement en moyenne aujourd’hui, est autour de 34,8%. « Seulement les projets régionaux qui connaissent des difficultés de décaissement », a-t-il confié.
Sadjo Diallo
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Dans son discours d’ouverture de la session budgétaire pour l’exercice 2020, ce lundi à Conakry, le président de l’Assemblée nationale a prévenu d’une évolution du taux de croissance économique. Selon Kory Kondiano, les perspectives de croissance à moyen terme de la Guinée restent « positives », malgré un environnement sociopolitique tendu, « du fait des très prochaines échéances électorales et d’une conjoncture mondiale un peu moins favorable ».
« Le taux de croissance économique sera en effet élevé par rapport à la sous-région, en se maintenant au niveau de 6% en termes réels en 2020. La production de bauxite ayant doublé ces 3 dernières années conduira le pays en être le premier exportateur mondial dans les 3 prochaines années. Quant à la production agricole en général et celle du riz en particulier, leur augmentation présage de l’atteinte à plus ou moins brève échéance de l’autosuffisance alimentaire », a-t-il indiqué, soulignant dans la foulée que ces « bonnes perspectives » restent fortement dépendantes de la poursuite de l’assainissement des finances publiques, pour réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB.
« Ces performances dépendent aussi grandement de la poursuite des réformes structurelles, y compris celles relatives au développement du secteur privé guinéen, pour en faire le moteur de la croissance », a-t-il déclaré.
Add a commentLire la suite : Guinée : vers un taux de croissance économique à 6% en 2020 (Kory)
La loi des finances rectificatives vient d’être adoptée par les parlementaires guinéens. Cependant l’exécution au 30 juin du budget 2019 révèle la persistance de dysfonctionnements graves qui méritent un éclairage approfondi, car reflétant les maux dont souffre la gouvernance économique de la Guinée.
La mobilisation des ressources intérieures, la qualité des dépenses publiques et l’endettement récurrent pour financer les déficits permettent d’avoir des enseignements pertinents sur l’état de l’économie nationale et sur la nature de la gouvernance macroéconomique de la Guinée.
La Guinée est marquée par une faible capacité de mobilisation des ressources nationales
En 2015, la Guinée est classée 184 éme sur 189 pays par le niveau de recouvrement des impôts. Le taux de pression fiscale projeté dans la loi des finances rectificatives n’est que de 13,1% du PIB alors que le niveau minimal recommandé par le PNUD en 2010 pour financer les Objectifs du Millénaire du Développement est de 20% du PIB. Des pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire avoisinent le seuil requis avec des PIB triple de celui de Guinée pour le Sénégal et six fois plus pour la Côte d’Ivoire. Le rapport dit « le consensus de Monterray » pointe la responsabilité de chaque pays au premier chef de son propre développement économique et social en adoptant des politiques et des stratégies qui leurs sont propres. Il ne saurait y avoir de développement, de mise en œuvre des politiques de lutte contre la pauvreté sans une collecte optimale des ressources fiscales qui constituent la principale source durable, prévisible et saine de mobilisation des recettes. Un Etat sans une réelle capacité d’instaurer les conditions requises pour drainer l’épargne publique et privée vers le financement de l’investissement nécessaire dans les biens productifs et le développement humain s’enfonce inexorablement vers la faillite. La Guinée doit impérativement changer de cap en mettant la priorité sur le renforcement de ses capacités de collecte des ressources intérieures en mettant en place une organisation fiscale performante, innovante , juste et équitable. C’est à
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