Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 859 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Le premier déplacement international de Donald Trump vient de s'achever. Une tournée dans le golfe Persique consacrée au moins autant aux dossiers régionaux qu'à la signature de juteux contrats. L'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis ont multiplié les commandes et les promesses d'investissements aux États-Unis. En retour, les puissances du golfe ont obtenu l'accès à des technologies de pointe, notamment dans l'intelligence artificielle. La question est de savoir si ce transfert de technologie pourrait profiter à la Chine. 

L'administration Biden avait pris des mesures pour empêcher les pays tiers d'accéder aux modèles les plus avancés de semi-conducteurs et de puces électroniques pour préserver l'avance des États-Unis dans la course à l'intelligence artificielle. En ayant bien en tête que ces technologies ont aussi un usage militaire. 

En autorisant Riyad et Abu Dhabi à acheter aux géants américains Nvidia et AMD ce qui se fait de mieux en matière de puces, Donald Trump revient sur ce principe au profit de « deals » signés pays par pays. 

Les liens étroits entre G42 et Huawei pointés du doigt

Mais dans le même temps, l'administration américaine continue d'interdire l'utilisation de ces technologies pour entraîner les intelligences artificielles chinoises. Tout le monde a en tête l'arrivée tonitruante début 2025 de DeepSeek, un ChatGPT chinois aussi performant que ses rivaux américains pour une fraction du coût. 

Or, G42, la principale entreprise émiratie spécialisée dans l'IA, est pointée du doigt depuis longtemps aux États-Unis pour ses liens étroits avec des entreprises chinoises et notamment Huawei, le grand rival chinois de Nvidia. D'où cette inquiétude d'un possible transfert de technologies au profit de Pékin.

RFI