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JT 12 Mai 2025 | JA 12 Mai TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
Dr Mamady KABA était l’invité de la Radio Espace Fm ce jeudi, 13 février 2020 pour parler de soubresauts politique que cour le pays afin de trouver une piste de solution aux crises, quand certains estiment qu’on a atteint au point de non-retour car le président semble sourd à tous les appels à la fois à l’interne et à l’extérieur de la Guinée. Interview.
Bonjour : Sur le plan social et politique ça ne va, on a comme l’impression qu’il n’y a plus d’issu, est-ce que c’est le même constat que vous faite ?
Je ne pense pas qu’on a atteint le point de non-retour, on est pas encore au mur, mais au carrefour. C’est à nous de choisir le chemin qu’il faut prendre. Je voulais rappeler un peu le contexte de notre pays. Les crises que nous traversons, nous avons déjà traversé des crises avec les mêmes revendications, avec les mêmes combats et ça se répète, c’est cyclique.
N’est-ce pas tous les présidents de la Guinée depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui, ont géré que de crises pratiquement. Je pense que les crises ont leur racine dans notre histoire. Il faut extirper les racines du mal pour qu’à l’avenir on ait pas à nous battre pour les mêmes raisons, pour les mêmes causes et le nouveau président va avoir à gérer que des crises. Donc nous n’aurons jamais le temps de nous focalisez sur notre développement.
Aujourd’hui on a une opportunité, une réelle opportunité parce que vu l’ampleur des dégâts déjà constatés et vu aussi que les dégâts passés n’ont pas été réparés : le 28 septembre, janvier-février etc. pour remonter jusqu’aux temps anciens avec les Camp Boiro, avec les 05 juillet etc. Ce sont des bagages qui existent que les Guinéens n’ont pas encore réussi à gérer, donc nous sommes en train d’en rajouter. Il y en a qui déjà. Donc je pense qu’on a une opportunité de briser la chaîne, on est dans un cercle vicieux. L’opportunité ! C’est encore le dialogue. Parce que quand on parle de dialogue, c’est d’abord la forme
Comment y arrivé, comment permettre que des acteurs de deux camps qui ont des positions qui semble irrémédiablement irréconciliable, les faire rasoirs. Les chefs religieux ont essayé, le FNDC a observer une trêve d’une semaine mais pendant ce temps le président a continué à poser les actes préparatoires référendum constitutionnel ? Comment ramener le président à la raison ?
Je ne pense que les choses ont été posés dans les bonnes formes, depuis le début de cette crise, il y a un problème fondamental. Les personnes qui
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Les élections législatives couplées au référendum du 1er mars 2020, sont le principal sujet de discussions dans les café-bars, les marchés ou autres lieux de rencontre de Conakry.
Dans la capitale, plane une atmosphère de suspicion. Certains citoyens sont persuadés que, derrière le changement annoncé de la loi fondamentale du pays, se cache un désir du président Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Ce que ne lui permet pas la Constitution en vigueur.
Pour faire entendre leur voix, des Guinéens manifestent régulièrement à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qui réunit l’opposition et la société civile. Et l’économie en pâtit.
« Quand il y a une mobilisation, on ne peut pas travailler. Nous sommes obligés de fermer », regrette Mabinty Camara, gérante d’un salon de coiffure situé à Sonfonia-gare, un quartier de la banlieue de Conakry.
Sans langue de bois, cette dame se désole de la situation politique qui prévaut dans son pays : « Nous sommes fatigués. Quand on parle d’élections en Guinée, on note toujours des manifestations causant des morts. Il faut que cela cesse ».
A quelques encablures, Ibrahima Bangoura, un chauffeur de taxi maraude. Mais il s’arrête un moment pour se prononcer sur la crise politique que traverse sa Guinée natale.
« Il faut que les opposants se ressaisissent. La plupart d’entre eux étaient dans le gouvernement lorsque le président Lansana Conté modifiait la Constitution pour s’offrir un troisième mandat. Ils l’ont soutenu. Aujourd’hui, ils sont mal placés pour dire non à Alpha Condé. Je le soutiens depuis 1990 et tant qu’il est là, je vais l’accompagner », promet-il.
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