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Depuis l'annonce de non-participation des deux ténors de l'opposition en l'occurrence l'UFDG et l'UFR dans le processus électoral en cours en Guinée, certains observateurs qualifient les partis politiques prenant part à ces élections contestées de ‘’petits partis politiques’’ et les accusent de vouloir profiter de l'absence de ces ‘’grands partis’’ pour imposer leur image. Pour l’honorable Aboubacar Soumah, président du GDE, ces allégations sont infondées et qu'il n'y a pas de petit ou de grand parti politique, il n'y a qu'un petit moment en politique. Il l'a fait savoir à l'occasion de la conférence de presse aminée par vingt partis politiques engagés aux élections législatives le lundi 16 mars à la maison de presse à Kipé.

« Tout ce qui rattrape aujourd'hui les hommes politiques guinéens, ils l'ont conçu et vous allez constater avec nous notamment la loi électorale dont j'ai voté contre quand j'étais le coordinateur de la Basse-Guinée au compte de l'UFDG et cela a constitué l'un des points forts de ma démission de l'UFDG. Il faut que les gens se ressaisissent et qu'ils aiment réellement la Guinée », souligne d’entrée Aboubacar Soumah.

Justifiant cette assertion, l'ancien député de l’UFDG souligne que, la plus part des candidats de sa liste sont issus des autres formations politiques. Par ce fait, il réitère qu'il n'y a pas de petit ou grand parti politique, mais qu'il y a qu'une dynamique.

« Prenez par exemple mon parti que je viens de créer, prenez les candidats que nous avons présenté, ils étaient hier les coordinateurs de certains partis qui ne sont pas dans ce processus. Prenez ma liste nationale, les éléments influents de certains partis sont sur ma liste nationale. Je voudrais vous informer qu'il n'y a pas de grand ou petit parti politique. Il n'y a qu'un petit moment en politique, il y a une sorte de dynamique. Ce n'est pas un mouvement stable. Un parti peut gagner ce secteur là aujourd'hui, six mois après, il le perd en matière électorale », a-t-il indiqué. 

Aux dires du président du GDE, les gens seront surpris à la sortie des élections prévues le 22 mars de cette année avant de marteler que les partis politiques qui s'appelaient ‘’grands’’ hier sont devenus ‘’petits’’ aujourd'hui.

« Je prie Dieu que ces élections aient lieu le 22 mars, les guinéens seront surpris parce que, ceux qui croient être grands se verront être petits. L'UFDG qu'on qualifie de grand parti aujourd'hui, nous en notre temps PUP on n'en parlait pas. S'il était grand, il était grand dans les salons. Le PUP qui était grand ou le PDG-RDA qui était grand, sont devenus petits et ceux qui étaient petits sont devenus grands. Ceux qui seront qualifiés de petit seront plus grands que les grands d'aujourd'hui », martèle le député uninominal de Dixinn, qui appelle à l'arrêt immédiat de ces « prétentions fallacieuses » à l'endroit des partis politiques.

« Au vue de la loi, les partis sont créés en respectant les mêmes dispositions de nos lois. Qui a payé la caution pour qui ? Qui a donné les frais liés à la campagne pour qui ? Ce sont des questions qu'on doit se poser. Moi qui suis là, de 1990 à aujourd'hui, je suis toujours candidat et j'ai toujours gagné. Qui peut m'apprendre la politique en Guinée ? Alors qu'on arrête de faire des communications fantaisistes, démagogiques, qui, la journée sont opposants et la nuit ils ne le sont plus », entonne le leader du GDE.

Par ailleurs, parlant des élections et l'existence du Coronavirus en Guinée, Aboubacar Sumah fait savoir que :  « là où il y a près de 200 morts, il y a eu des élections communales et municipales (France ndlr) alors que nous, nous n'avons qu'un cas de coronavirus dont l'état se trouve stable, on tiendra ces élections vaille que vaille », affirme-t-il.

Moussa Thiam