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Cet éminent religieux et président (CNFHG) est décédé subitement le 26 mars 2023, après s'être senti mal après une prière du soir. Son fils, Amadou Oury Baldé, qui priait avec lui, a relaté les derniers instants qu'ils ont passés ensemble.
Selon lui, qu'après avoir rompu leur jeûne ensemble, Elhadj Ousmane Fatako Sans Loi a prié et a donné une longue bénédiction, ce qui, selon Amadou Oury Baldé, ressemblait à un adieu.
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Le jeudi 23 mars, aux alentours de 14 heures, un jeune militaire connu sous le nom de Gamba a tiré avec une arme à feu sur un jeune nommé Abdolaye Camara à Sangoyah Pharmacie, dans la commune de Matoto.
Selon des sources, l'incident s'est produit dans un maquis situé au carrefour de Sangoyah Pharmacie. Le jeune militaire de force spéciale, accompagné de son collègue, est entré dans le bar et a discuté avec la victime. Tout à coup, il s'est énervé et a sorti son arme à feu. Les témoins ont essayé de l'en dissuader, mais il a tiré une première balle en l'air et une deuxième qui a frôlé un militaire avant de tirer une quatrième balle qui a atteint le jeune Abdoulaye Camara.
Un témoin, Ibrahim Condé, a témoigné de ce qui s'est passé : "Il a discuté avec le jeune (la victime...ndlr), tout d'un coup il s'est énervé. Tout le monde a dit : « c'est un fou, il faut lui laisser », il n'a pas voulu, on les a sortis dehors tous les deux. Il a sorti l'arme, j'ai dit : Ah ! il ne faut pas sortir l'arme, son ami caporal a voulu lui parler, il n'a pas voulu. Il a tiré la première balle en l'air, il a tiré une deuxième balle qui a frotté un militaire, c'est la quatrième balle qui a touché le petit Abdoulaye Camara."
0 CommentsCe samedi, 31 décembre 2 jeune fille de la même famille ont péri dans un incendie survenu dans une concession au quartier Kouroula à côté du Centre de formation professionnel (CFP) dans commune urbaine de Labé.
Selon Malick Barry fils du concessionnaire résident à Conakry, « c’est tard la nuit vers 1heure 5munites qu’on m’a appelé que notre concession du côté de Labé a pris feu et que deux jeunes filles ont perdu la vie, il s’agit de Salématou Bangoura et Maimouna ... un court-circuit serait à l’origine du feu », a-t-il confié à notre reporter avant de prendre la
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A l’occasion d’un communiqué lu à la télévision nationale le jeudi 03 mars dernier, interdisant toute exportation au poste frontalier des denrées alimentaires de première nécessité pendant au moins trois mois, en raison de l'approche imminente du mois de Ramadan, par le ministre du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises (PME).
Notre rédaction de ramtoulaye.com a tendu son micro à Madjou Bah, spécialiste des cultures maraîchères, qui a donné son point de vue sur cette déclaration.
Ramtoulaye.com : Monsieur Bah, vous avez suivi ce communiqué lu à la télévision nationale, qui interdit l’exportation des denrées alimentaires de première nécessité. Vous évoluez dans la culture maraîchère, notamment l’aubergine, le gombo et les concombres. Quelle est votre réaction ?
Madjou Bah : « Moi, je suis dans la culture maraîchère, je produis généralement de l’aubergine, du gombo et des concombres. J’ai suivi avec attention ce communiqué. Il faut dire que l’intention est bonne, mais avant de prendre ce genre de décision, il faut penser aux mesures d’accompagnement. D’accord, c’est pour soulager la population pendant le mois de Ramadan, une intention salutaire. Mais d'un autre côté, il y a un risque de perte énorme de notre côté.
Nous allons devoir acheminer les récoltes jusqu'à Conakry, mais est-ce qu'on a un lieu de stockage ? Quand on vend en bordure de route, il n’y a pas de lieu de stockage, encore moins de conservation.
Supposons que j’envoie 800 sacs d’aubergines, 400 sacs au marché de Matoto et 400 autres au marché de Koloma. Si je ne parviens pas à évacuer tout cela à temps, parce qu’on ne peut pas conserver, qui va perdre ? D’ailleurs, pendant le transport, nous perdons parfois plus de 5 à 6 sacs à cause de la superposition dans le véhicule. D’habitude, quand nous avons 800 sacs, nous en orientons 200 voire 250 sacs vers la frontière sierra-léonaise parce que nous avons des clients fidèles là-bas. Maintenant, mettez-vous à notre place, si nous orientons tout cela à Conakry sans succès, est-ce que cet agriculteur aura le courage de produire ? C’est pourquoi j’ai parlé de mesures d’accompagnement et de subventions si possible.
Ramtoulaye.com : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lors de la production ?
Madjou Bah : Nous avons des difficultés de transport, d'abord du champ de culture au bord de la route. Le second cas concerne l'embarquement jusqu'à la destination, c’est-à-dire Conakry. Avant, nous perdions beaucoup de marchandises en
0 CommentsCe début de semaine un individu méconnu dans les réseaux sociaux dénommé ‘’LE Samouraï Théa’’ a publié une vidéo dans laquelle il fustige le fait d’interpréter l’hymne de la République de Guinée en Pular, c’était dans une école en moyenne Guinée où on enseigne l’Alphabet ‘’ADLAM’’. Pourtant, une des principales langues guinéennes. Face à cette situation qui a suscité un tollé dans les réseaux sociaux, la coalition pour la promotion des langues maternelles (CoLaM) qui a pour but de ‘’Soutenir la valorisation des langues guinéennes et africaines à l’image de l’UNESCO’’ décide de faire une déclaration pour attirer l'attention de l'Etat guinéen de veiller sur de tels agissements qui mettent en péril les valeurs de la République. Lisez.
Déclaration N°003 de la Coalition pour la Promotion des Langues Maternelles (CoLaM) :
C'est avec une très grande désolation que nous avons visionné une vidéo datant du 10 octobre 2022 d'un certain sieur dénommé sur Facebook Le Samouraï Théa.
Dans cette vidéo, le sieur Théa fustige le fait d'interpréter l'hymne de la République de Guinée en Pular, l'une des principales langues guinéennes.
Dans son interpellation insensée et sans fondement, le sieur Théa, pour soutenir son agitation dit ceci : « On n'est pas contre une communauté, mais on n'est contre la pratique communautariste ».
L'on se demande bien en quoi interpréter l'hymne national dans une langue du pays est-il une pratique communautariste ? D'autant plus que nous sommes dans un pays où il y'a une diversité linguistique, Et cette diversité est un facteur de beauté de notre pays.
Avec son statut de professeur d'université (semble-t-il), de surcroît, professeur de Droit, comment peut-il s'agiter contre un acte qui n'est pas interdit par les lois de la République.
A cet effet, on se pose la question de savoir quels droits ce sieur enseigne ? Il enseigne les droits de quelle République ? Son agitation n'honore pas le corps professoral et va à l'encontre des valeurs de la République.
Avec son âge et son niveau d'étude, il est pitoyable de constater qu'il semble évident que le sieur Théa ne connaît pas véritablement l'histoire de l'hymne national de la République de Guinée. Nous nous faisons alors le devoir de la lui enseigner :
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