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JT 29 Mai 2025 | JA 29 Mai TV5MONDE | CLIP DU JOUR! |
Pour améliorer le programme de cours à distance organisé par le ministère de l'Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), l'Association des élèves, étudiants et diplômés pour le développement de la Guinée sollicite des cours magistraux pour les sous-préfectures et districts et des cours en ligne pour les communes urbaines.
Plusieurs pays de la sous-région se sont investis à donner des cours radiotélévisés aux élèves pendant cette période de crise sanitaire dû au coronavirus. Pour pallier au phénomène de retard dans la fourniture des cours aux élèves, le gouvernement guinéen s'est engagé de son côté à organiser des cours radiotélévisés pour les élèves en classe d'examen.
« A l'instar de quelques pays de la sous-région, notre pays la Guinée a initié le 28 avril 2020, des cours radio-télévisés en faveur des candidats aux différents examens au compte du ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation. Cette pratique devra permettre à notre pays de sauve
l'année scolaire fortement éprouvée par le coronavirus qui a obligé les autorités à fermer les écoles », rappelle Mouloukou Souleymane Diawara président de l'AED dans cette note de proposition adressée au MENA.
Poursuivant, l'AED constate que depuis le lancement de ce programme de cours radiotélévisés, plusieurs manquements ont été relevés et qui nécessitent des corrections pour l'amélioration de la qualité dudit programme.
« Depuis le lancement des cours radio-télévisés, notre organisation à travers nos différentes antennes régionales, préfectorales et scolaires, a relevé un certains nombres d'éléments qui, corrigés, pourraient améliorer la qualité de ce programme. Le manque du courant électrique dans certains quartiers de Conakry et de l'intérieur du pays aux heures de diffusion à la télévision, la netteté des images et de l'écriture au tableau, l'insuffisance du temps des
0 CommentsDans cet entretien accordé à notre rédaction, Dr Ibrahima Diari Diallo donne sa lecture de l’impact du Covid-19 sur la sécurité alimentaire en Guinée. Par ailleurs, ce PhD en Sciences des Aliments et Nutrition propose des pistes de solution pour limiter la propagation de la pandémie, mais aussi pour amoindrir l’impact sur la sécurité alimentaire. Lisez !
Depuis début mars, la Guinée est touchée par le Coronavirus. De nos jours, le pays enregistre plus de 1000 personnes contaminés et au moins 7 morts. Aujourd’hui quel est l’impact du Covid-19 sur la sécurité alimentaire ?
D’abord, il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à une épidémie. Il y’a eu près de 16 épidémies de l’antiquité à ce jour. Mais les plus connues et décrites sont : la peste qui a frappée l’Europe vers 1347 à 1350 tuant environ un tiers de la population, la fièvre jaune apparue à la fin du 19ème siècle avec plus de 100 000 morts. Au 20 ème siècle, il y’a eu la grippe et le sida qui ont été aussi assez terrifiants et ont endeuillés des millions des familles dans le monde. La Guinée et certains pays Africains ont été frappés par la maladie à virus Ebola. Depuis la fin de l’année 2019, l’humanité entière fait face encore à une autre épidémie de coronavirus, baptisée Covid-19 qui a pris naissance en Chine et qui a fini par toucher presque toute la planète.
En Guinée, la maladie est déjà à sa 2ème voire 3ème phase avec plus de 1300 cas positifs à ce jour selon les données officielles, contribuant ainsi à ralentir toutes les activités économiques.
En tout état de cause, comme je l’ai mentionné dans ma précédente tribune à la fin du mois de mars 2020 qui a été publiée sur mosaiqueguinee.com et couleurguinee.info, la propagation de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) est censée avoir un effet négatif et dévastateur sur plusieurs plans, notamment l’agriculture et la sécurité alimentaire.
Sur le plan agricole :
L’évolution du virus pourrait être préjudiciable pour la campagne agricole et compromettre ainsi les résultats en termes de productivité. L’impact pourrait être donc :
Une diminution de la main d’œuvre et perturbation du calendrier agricole
La réduction des mouvements des citoyens à travers le confinement et l’isolation des villes ou villages touchés, empêche forcément les agriculteurs et la main d’œuvre salariée ou communautaire de faire leur travaux. Par conséquent, les travaux préparatoires champêtres et la mise en place des cultures vont être affectés et retardés.
Tout ceci contribuera à la diminution des superficies à emblaver et entrainera une réduction de la production habituelle. Certains ménages se verront donc par la suite dans l’obligation de consommer les semences pour pallier aux besoins alimentaires immédiats.
Faible utilisation d’intrants agricoles et diminution de la production
La faible disponibilité ou le manque des intrants agricoles sur le marché dû à la réduction des transactions commerciales et l’augmentation probable du prix peuvent conduire à une faible utilisation des engrais et pesticides, ce qui ne permettrait pas d’avoir les rendements potentiels des cultures entrainant ainsi une faible production.
Diminution du revenu des producteurs
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